Une histoire de
Ouf
Le collectif [in'Bô]
Originaires des quatre coins de la France, nous nous sommes retrouvés dans les Vosges à l’Ecole Nationale Supérieure des Technologies et Industries du Bois. C’est autour de nos passions pour le travail du bois et les sports outdoor que nous avons appris à nous connaitre. Notre goût de l’aventure et l’envie de créer une activité en accord avec nos principes, nous ont menés ensemble vers l’entreprenariat.
2013 - Les prémices
L’aventure commence durant nos études dans les garages et greniers de nos colocations. Robin commence fort en fabriquant avec un ami, des planches de surf en bois creux. Rapidement, Quentin, Antoine et Aurèle l’accompagnent dans la réalisation de trois paires de skis. Par la suite, la fabrication de vélos en bambou et lunettes en bois nous pousse à nous poser la question : Et pourquoi pas vivre de notre passion ?
2014 - L'installation vosgienne
Très vite, notre projet fait écho auprès du Pôle d’Excellence Rural Terre de Hêtre. Souhaitant promouvoir l’entreprenariat en milieu rural, le PER nous propose d’entrer dans la couveuse d’entreprise Pacelor. Nous bénéficions d’un accès au parc machines de l’ENSTIB ainsi que d'un bâtiment sur la communauté de communes de Bains les Bains. Autant dire qu’une telle offre ne se refuse pas !
Afin d’acheter les premières machines et de commencer la fabrication, nous avons lancé une campagne de financement participatif. Avec plus de six fois l’objectif initial, soit pas loin de 60000€ récoltés, nous avons su que nos produits plaisaient et que ce projet irait plus loin.
2015 - Le démarrage
Notre projet continue son chemin. Une cinquantaine d’opticiens et de skateshops nous font confiance dans toute la France. La presse nous suit et permet de relayer notre aventure. La fresque de 9 planches, créée en collaboration avec Pierre Gréau, est régulièrement exposée lors de manifestations. Nous rencontrons l’équipe de Solidream : un beau partenariat vient de naitre ! Trois Fat Bikes partent alors sur les routes du Pamir au Tadjikistan. Nous sommes toujours accompagnés par la couveuse d’entreprise, mais plus pour longtemps.
2016 - Comme des grands
Voilà 3 ans que notre projet a débuté ! Notre entreprise se développe et se transforme. En juillet, nous sommes sortis de la couveuse et nous avons déposé nos propres statuts d’entreprise. C’est bon, on est tout seul maintenant, ou presque. En effet, l’équipe a grossi. Quatre personnes nous ont rejoints pour nous prêter main forte à l’atelier : Jérémy, Romain, Christophe et Félix.
De leur côté, Pierro et Robin sont partis pour de nouveaux horizons, le premier en reconversion, le second pour aller explorer le monde. Bon vent les copains ! Nous sommes alors aujourd’hui sept au sein d’In’Bô. De nombreux stagiaires ont aussi donné de leur temps pour faire évoluer ce projet.
L’équipe change et notre atelier aussi ! Nous avons fait pousser des pièces et des étages pour pouvoir évoluer sereinement. Au passage… RIP notre mini-rampe….
Un an après leur retour des montagnes du Tadjikisthan, l’équipe de Solidream a sorti le film : « Les œuvres du Pamir » (à découvrir dans nos produits). Et pendant ce temps-là, l’équipe de surfers de Lost In The Swell empruntait les fat bike de Solidream pour longer la côte du Gabon à la recherche des vagues les plus sauvages.
Deux belles collaborations ont aussi vu le jour, la première avec Christin Georgel sur une série de 30 planches sérigraphiées et une seconde avec la marque DC shoes sur une série spéciale de planches en marqueterie.
2017 - On continue sur la lancée
L’année démarre fort. Après plusieurs salons et la création d’une nouvelle gamme dédiée aux opticiens, on agrandit encore un peu plus l’équipe. Arnaud et Baptiste viennent nous prêter main forte à l’atelier alors que May et Kevin intègrent les bureaux.
Après un très bon Salon de l’Optique en septembre, on attaque une tournée nationale pour présenter la nouvelle collection. Aujourd’hui, plus de 350 opticiens nous font confiance et jouent le jeu de la fabrication vosgienne.
Comme il faut bien souffler un peu de temps en temps, on entreprend de construire une rampe de skate à côté de l’atelier. C’est en Belgique, dans l’entreprise Stabilame, que l’on a taillé la charpente. Elle sera montée au salon du tatouage d’Epinal avant de finir dans le jardin.
2017, c’est aussi de belles rencontres, comme lors de la visite de Mr Hollande à l’ENSTIB, qui sera étonné par le vélo en bambou.
2018 - L'équipe grandit
Notre histoire continue avec un an de plus : 14 personnes travaillent chez In’Bô et 6000 lunettes sont fabriquées. Nous avons recruté des nouvelles têtes : Marie en commerciale, Zainab sur la partie graphisme, Jonathan, Sylvain et Anthony à l’atelier.
Nous travaillons maintenant avec plus 550 opticiens en France mais aussi en Belgique, au Luxembourg et en Suisse.L’atelier s’est encore agrandi : une mezzanine a vu le jour au-dessus d’une Fraiseuse à Commande Numérique 5 axes, reçue en septembre. Nous commençons à nous sentir à l’étroit !
Nous avons pu accueillir encore quelques journalistes à l'atelier, dont France 3 National. Nous avons aussi échangé avec Mr Macron lors de sa venue dans le village de Les Voivres. Une visite présidentielle dans un hameau de 250 habitants, ça ne se voit pas tous les jours !
Le partenariat avec le salon du Tatouage d’Epinal continue, des boxes pour BMX sont sorties de notre atelier en Juin.
2019 - de L'innovation et de la couleur
Cette année, Robin (l’un des 5 fondateurs de In’Bô rappelez-vous) fait son grand retour. Après s’être dégourdi les jambes sur son vélo autour du monde, c’est avec plaisir qu’il retrouve l’Atelier vosgien rempli de nouveaux jouets : une presse chauffante, la commande numérique 5 axes qui fait des copeaux en masse, une imprimante 3D… Quoi de mieux pour s’impliquer à fond dans la R&D ?
De nouvelles têtes ont également fait leur apparition du côté commercial avec Sébastien qui s’occupe du secteur Ouest et Anaïs, à l’Atelier, à votre écoute pour toutes vos demandes. In’Bô, c’est maintenant 17 personnes !
Pics gère comme un chef la production à la suite d’Antoine, parti à la recherche des Mayas en Amérique du Sud pendant un an. Les gammes de lunettes s’étoffent : c’est une ribambelle de couleurs !
On a fait un petit tour sur France 5 dans « Silence ça pousse ! » au cœur d’un documentaire sur le travail du bois. Enfin, le projet d’agrandir l’Atelier voit le jour…
2020 - S’adapter pour fonctionner
Le Covid débarque, R.I.P les projets ... Durant cette période inédite, l’entreprise a dû s’adapter. Nous avons essayé, du mieux que l’on pouvait, de décoder les annonces du gouvernement et de faire part de bon sens afin d’ajuster au mieux notre fonctionnement.
Difficile, certes, mais pas impossible ! Après deux semaines de fermeture de l’entreprise, histoire de prendre le recul nécessaire sur la situation et de laisser à chacun la possibilité d’exercer une quarantaine de 14 jours, l’entreprise réouvre le 30 mars. Seules les personnes en production et sur la base du volontariat ont pu reprendre le travail, l’effort est collectif malgré la complexité de la situation. L’équipe commerciale est quant à elle au chômage partiel.
Plusieurs mesures ont été mises en place pour assurer la protection des équipes : affichage, gestes barrières, aménagement des postes ou encore horaires aménagés pour créer deux équipes qui ne se croisent pas.
Cette crise nous a permis de prendre le temps nécessaire afin de tester de nouvelles méthodes (aménagement d’horaires flexibles pour tous) ou encore de former tous nos artisans lunetiers en interne et passer d’une production à la chaîne à un fonctionnement plus artisanal où chacun produit sa propre monture de A à Z.
2021 - Les projets continuent
On tourne la page pour continuer le développement de l’entreprise en créant un pôle dédié au marketing et à la communication avec l’arrivée de Dylan et Léo-Pol qui viennent porter main forte à Antoine. On peut aussi compter parmi les nouveaux membres Nicolas qui rejoint l’atelier ainsi que Justine et Julien en alternance.
Avec l’arrivée de tout ce petit monde, l’atelier devient beaucoup trop petit. On construit une extension de l’atelier de 500 m² afin de retrouver un peu de confort, de permettre à l’entreprise de continuer à grandir et développer de nouveaux projets.
Benoît, ébéniste qui lance son activité, profite d’un coin de l’atelier pour développer son
entreprise : DE COMBRET.
Aurèle quant à lui a décidé de mettre les voiles et de prendre la mer pour une durée de 2 ans à bord d’un Dériveur de 1984. Il prévoit de faire le tour de l’Atlantique. À très vite l’ami !